Séduction fatale.
Quand une séduisante femme-flic approche sa principale suspecte d'un peu trop prés, confrontée pour la 1ére fois à des tentations interdites...
Un jeu sensuel et dangereux...
Une séduction fatale pour la jolie femme-flic qui va voir sa mission déraper dans un tourbillon de luxure et de débauche...
Rachel, jeune et jolie stagiaire de la police, vient à peine d’intégrer l’équipe de Toulouse qu’elle se voit confier sa première mission.
Après la déposition d’une jeune fille de bonne famille, étudiante dans une prestigieuse faculté, qui prétend être victime de harcèlement et avoir été abusée sexuellement par une autre femme, enseignante en droit commercial, voilà la ravissante policière lancée à corps perdu dans une aventure tumultueuse. En effet, afin de mener l’enquête, Rachel est chargée d’infiltrer cette faculté où elle se fait passer pour une étudiante.
Rachel va approcher la principale suspecte, la mystérieuse et inquiétante Christine, de dix ans son aînée, et tenter de s’en faire une amie pour mieux gagner sa confiance. Un jeux terriblement dangereux alors que Christine ne dissimule en rien son homosexualité et son intérêt pour la jeune femme.
Mais, insouciante et excédée que l’on ne la prenne jamais au sérieux, enflammée par sa première mission où elle travaille en solitaire malgré la présence de son fiancé, lieutenant de la PJ, qui la suit à distance pour assurer sa sécurité, la jeune promue des forces de l’ordre va prendre trop de risques, contrainte au final de mener une lutte acharnée pour préserver son innocence et ses valeurs hétérosexuelles.
Pour mieux céder... Oubliant toute pudeur et retenue.
Une descente dans la débauche et, pourquoi pas, dans l’amour tout simplement.
Rachel rentra en début de soirée, défit son holster pour déposer son arme sur un guéridon et alla saluer son fiancé dans le salon. Avachi sur son canapé, devant une retransmission d’un match de foot, il fit à peine attention à elle.
- C’est bientôt fini… Je te retrouve tout de suite après.
Elle n’eut même pas le courage de répondre. Le stress la vidait littéralement. Elle se mit tout de suite dans un bon bain chaud. Son fiancé, Julien, vint ensuite la rejoindre et la massa tout en riant de sa fatigue. Il ne prenait pas sa première mission au sérieux, la trouvait trop audacieuse pour elle.
- Tu es incapable d’aller draguer de toi-même un homme, alors aller faire du rentre-dedans à une femme, laisse-moi rire ! Je ne te donne pas deux jours avant de paniquer et jeter l’éponge !
Blessée dans son amour propre, elle avait relevé le pari. " Tu verras bien ! Je tiendrai, tu ne me connais pas aussi bien… Et je ne suis pas obligée d’aller la chercher. C’est elle qui viendra à moi, l’art d’attirer l’attention sans en donner l’air… D’après la jeune fille qui a porté plainte, cette Christine l’a carrément draguée avant de la pousser de force dans son lit ! C’est la parole de l’une contre la parole de l’autre, et à moi de démêler la vérité. Je ne dois surtout pas éveiller les soupçons en me montrant trop allumeuse ou provocante, Christine va sentir le piège, surtout qu’elle sait maintenant qu’une enquête pèse sur elle."
Alors qu’ils étaient à table à prendre l’apéritif, Julien, plus lourdaud que d’habitude à cause de trois verres dans le nez, se crut malin de vanter sa journée, une course poursuite et l’interpellation musclée d’un trafiquant de drogue en délit de fuite. Elle prit mal la chose. Ce qui lui faisait mal, c’est qu’il ne croyait pas en elle, se mettait toujours en avant dans le seul but de la dévaloriser. Il la décevait beaucoup. Il la relança sur sa mission.
- Et si elle se montre trop entreprenante, beaucoup trop entreprenante, tu fais quoi ? Une crise de nerfs en la suppliant d’arrêter ? Tu n’as aucune expérience pour gérer ce genre de situation, et si cette Christine est vraiment le genre de fille qui n’a peur de rien et qui a l’habitude d’obtenir ce qu’elle désire, elle va au contraire s’exciter de ta rébellion.
Rachel se sentit atrocement vexée. Elle en avait marre que personne ne la prenne au sérieux, son fiancé, son supérieur, ses collègues, et d'être toujours sur la touche, de supporter l’inaction alors que des enquêtes passionnantes pouvaient s’offrir à elle ! L'envie de faire ses preuves, voilà ce qu'elle voulait, et cette enquête dans ce campus était la chance de sa vie, il n'en fallait pas moins pour sentir l’appel de l’aventure et flairer l’odeur du succès et de la consécration !
- Je te rappelle que je suis experte en self-défense, la meilleure de ma promotion. Si elle en vient aux mains, crois-crois que je ne lui laisserai pas le temps de prendre le dessus. Au corps à corps, c’est pas elle qui aura le dernier mot. Et puis, n’oublie pas, tu es là pour veiller sur ma sécurité il paraît… Mais, franchement, je ne compte pas trop là-dessus pour m’en sortir si les choses devaient mal tourner !
Sa réaction était sûrement exagérée mais, sous le coup de l’émotion, elle ne s’en rendit même pas compte. A son tour il se montra blessé.
- Ne remue pas le couteau dans la plaie, rien n’est plus barbant qu’assurer une surveillance, je m’en passerai bien… D’ailleurs, à la première heure demain, je vais voir le chef pour voir s’il ne peut pas refiler cette corvée à quelqu’un d’autre. Je suis bien trop compétent pour perdre mon temps à faire la nounou…
- Merci pour moi…
- Cela n’a rien à voir avec toi, mais cette fois ils peuvent mettre un " bleu " pour gérer ta protection, si protection il y’ a… Cette Christine a un casier vierge, une prof sans histoires, et même si elle s’est montrée un peu trop empressée et maladroite avec une fille qu’elle voulait initier à ses petits jeux, je ne pense pas qu’elle soit vraiment dangereuse…
- Et si elle l’était ?
Le visage de Julien se fendit d’un large sourire moqueur.
- Le combat pourrait être passionnant… Je voudrai être une petite souris pour assister à votre corps à corps ! Dommage que ce ne soit pas elle qui prenne le dessus si le duel devenait trop intime. Qui sait, elle te ferait découvrir de nouveaux horizons qui te décoinceraient un peu. C’est vrai, ma chérie, tu es si prévisible et raisonnable que cela en devient ennuyeux.
Elle ne termina même pas son dessert. Par ses remarques désobligeantes, il lui avait coupé l’appétit. Elle desservit la table sans desserrer les dents. Boudeuse, elle se laissa tout de même faire lorsqu’il entreprit de lui faire l’amour. Pour se faire pardonner, et surtout loin d’être rassasié par sa fiancée qui montrait comme d’habitude peu d’ardeur, il eut envie d’explorer de nouvelles caresses. Le corps de Rachel le rendait fou de désir et de frustration. Du désir parce qu’elle était superbe, d’une beauté rare, à la fois pure et affriolante. De sa mère japonaise, elle avait hérité de son doux visage aux traits asiatiques. Lèvres pulpeuses et de grands yeux à la fois curieux et crédules, comme s'ouvrant au monde pour la première fois, elle gardait cette innocence presque puérile, une femme de 28 ans qui en paraissait dix de moins. Ce genre de beauté qui se passe d'artifices, d'une simplicité rafraîchissante. Une beauté exceptionnelle et piquante dont elle n'avait pas conscience, que sa modestie rehaussait encore. Avec des airs timides et effarouchés qui l'enfermaient un peu trop vite dans le cliché de la Japonaise fondamentalement conservatrice, douce et pudique, sans caractère.
Elle avait une silhouette de rêve, une vraie bombe ! Ce qui ajoutait à sa frustration car tout chez elle était prudence et retenue, comme si elle refusait de se laisser aller totalement à ses pulsions. Aussi, pour ne pas changer, elle bloqua à plusieurs reprises sa main, lui signifiant de revenir à des choses connues. Elle n’appréciait jamais le changement. Et refusait par dessus tout qu’il essaie de la prendre par derrière alors que lui ne rêvait que de ça. Les fesses hautes et fermes de Rachel le rendaient dingue, et que dire de sa cambrure exceptionnelle à réveiller un mort. Hélas, pour lui, cela demeurait encore un fantasme. Pour son plus grand malheur, comme à l’accoutumée, leurs étreintes furent brèves. Mais pas les reproches.
- Qu’est-ce qui te prend ? Tu sais que je ne veux pas que tu me prennes comme cela !
- J’avais envie de varier un peu. On fait toujours l’amour de la même manière.
- Oui et alors ? Nous ne sommes pas des animaux pour copuler n’importe comment. Par derrière, c’est bestial et dégradant.
- Quand il y’ a de l’amour, rien n’est sale et dégradant. Un peu de fantaisie ne peut pas nous faire du mal.
- Impossible. Comme tu l’as dit tout à l’heure, je suis trop raisonnable et trop prévisible, si ennuyeuse… Alors, mon chéri, il va falloir que tu attendes encore longtemps avant que je te surprenne ! Bonne nuit.
Sur cette pique vengeresse, elle lui tourna le dos.
Rachel avait choisi avec soin ce qu’elle avait de mieux dans sa garde robe, une tenue de circonstance pour passer pour une étudiante à la fois sage et sexy, inconsciente de ses charmes. Le look qui, apparemment, d’après la plaignante, attirait Christine. Jupe noire assez courte, des bas blancs, chemisier blanc légèrement échancré avec cravate, le résultat était à la hauteur de ses apparences. Elle ajouta sa note personnelle en se faisant de jolies tresses, ce qui lui donnait un air sage de petite fille modèle. Et des lunettes pour une apparence encore plus sérieuse et intellectuelle.
Aussi, elle ne passa pas inaperçue en franchissant la porte du pub avec cette tenue. Les hommes lui lançaient des regards salaces et les femmes des regards admiratifs. Les étudiants de la Faculté de Sciences Economiques aimaient se retrouver dans le même bar à l’ambiance feutrée. Musique d’ambiance, cadre très agréable, une grande superficie avec des tables espacées et de profonds fauteuils confortables. Les étages aux néons discrets permettaient aux clients une certaine intimité malgré une foule toujours abondante. Rachel s’installa à une table libre et, tout en regardant la carte des boissons, jeta un coup d’œil autour d’elle. Julien venait de s’asseoir trois tables plus loin, faisant semblant de contempler le décor. Elle sourit. Malgré ses suppliques, il n’avait pas réussi à se décharger de cette mission. Le chef était resté intransigeant. Ironie du sort que son garde du corps soit son propre fiancé, la situation ne manquait pas de piquant. Elle l’ignora volontairement. Elle lui en voulait encore pour ses dernières remarques acerbes. Une jolie serveuse s’occupa d’elle assez vite. Elle commanda un muscat qu’elle commença à siroter tranquillement. Elle regarda aux alentours à la recherche d’une âme esseulée, féminine exclusivement. Ce bar était le terrain de chasse préféré de Christine. Elle la repéra assez vite. Assise au bar, nonchalamment installée sur un tabouret, celle-ci la fixait d’un regard qui en disait long. Rachel se sentit déshabillée de la tête aux pieds et ne pu s’empêcher de rougir. Christine la dévisagea un long moment avant de se lever et s’asseoir à côté de la jeune femme-flic. Malgré elle, Rachel leva les yeux avant que celle-ci ne vienne la rejoindre. Étrangement, malgré son look un peu masculin, jean et débardeur, la jeune femme ondulait comme une plante gracieuse, avec un mélange de sensualité et une assurance qui en imposait. La quarantaine, brune aux cheveux longs, silhouette élancée aux courbes gracieuses, elle dégageait une insolence radieuse, comme si tout l'amusait.
- Je peux ?
- Bien sûr.
- Je m’appelle Christine.
- Et moi Rachel.
- Très joli prénom. J’adore…
- Merci…
Encore une fois, elle se sentit rougir. Elle n’ignorait pas que cette femme n’aimait que les femmes. C’était la première fois qu’elle se faisait ainsi draguer ouvertement par une personne du même sexe, elle en était troublée et gênée à la fois, un état assez difficile à décrire.
- Vous venez souvent ici ?
- Quand mes études m’en laissent le temps. Et vous ?
- Quand je me sens seule comme ce soir. Je viens pour chercher de la compagnie et quelque chose me dit que je vais avoir de la chance cette nuit…
Rachel en resta bouche bée. La façon appuyée de la regarder et de sourire d’un air espiègle la déstabilisait totalement. Pour être directe, cette fille était directe. Elle posa vite son verre qui tremblait dans sa main. Feindre l’innocence fût la seule défense qu’elle trouva.
- De la compagnie ? Vous n’avez donc pas de véritable amie ? C’est important l’amitié…
- Ce n’est pas ce que je recherche en ce moment… Je cherche une femme pour l’amour et le sexe principalement. Pour l’amitié, on verra après…
Rachel se sentit encore rougir jusqu’à la racine des cheveux. Se faire ainsi brusquer était déroutant. Elle en perdait ses moyens et cela n’était pas désagréable de se sentir si désirée et vulnérable.
- Désolée, vous vous trompez alors. Je ne suis pas la femme que vous cherchez ?
- Vraiment ? Pourquoi tant de certitude ?
- Parce que je ne suis pas lesbienne, tout simplement…
- Tu en es vraiment sure ? Que sais-tu des relations entre femmes ? As-tu déjà essayé une fois au moins pour être aussi affirmative ?
Elle posa sa main sur la sienne. Rachel sursauta comme si on l’avait branchée sur du 220 volt. Ce contact était à la fois doux et brûlant, si nouveau qu’elle retira vite sa main.
- Inutile d’insister. Je me connais suffisamment pour savoir ce que j’aime et ce que je n’aime pas.
- Sans jamais avoir tenté l’expérience ? Encore une fois, comment être aussi catégorique ?
Rachel avait la gorge nouée. Aussitôt, elle comprit ce que cette fille dégageait : du désir à l’état pur, la promesse d’un plaisir à la fois interdit et divin, celui qui transgresse tous les interdits.
Comme si elle comprenait son désarroi, Christine ricana.
- Tu vois, tu n’as plus d’arguments à me présenter car tu sais que j’ai raison. La logique veut qu’on y goûte avant de déclarer si on n’aime ça ou pas. Mais beaucoup préfèrent s’abstenir parce que ce plaisir là est considéré comme un fruit défendu, un pêché dont il vaut mieux se détourner, par peur d’aimer ça justement, d’adorer et d’en devenir littéralement accroc. L’ignorance a toujours été la solution de facilité. Que nous conseille notre morale bien pensante ? Tenter l’expérience ou l’ignorer totalement ?
Malgré elle, Rachel était fascinée. Elle avait l’impression d’être un lapin attiré par les phares d’une voiture alors que celle-ci allait l’écraser. Elle ne savait pas trop ce qu’elle aimait le plus : sa voix, sa douceur, ou toutes ses paroles qui vantaient les mérites d’une tentation bien délicieuse. Elle était surprise d’être attentive, presque soumise. Elle voulut répondre mais Christine lui posa son index sur les lèvres, ce qui la troubla au point de lui couper la parole. Plus déconcertant encore, le doigt glissa à l’intérieur de sa bouche, taquinant sa langue d’une façon terriblement provocante et perverse, l’obligeant à écarter les lèvres, ce qu’elle fit sans protester. En même temps, Christine la sondait du regard, comme cherchant à fouiller son âme. Rachel se contenta de déglutir, croisant les bras sur sa poitrine en tremblant. Puis, soudain consciente de son comportement docile, recula d’un geste nerveux sur sa chaise. Christine sourit d’un air victorieux et sournois.
- Tu sais, Rachel, j’obéis toujours à mes instincts et ils ne se trompent jamais. Je détecte quelque chose de très fort chez toi. De la volupté, de la gourmandise, des appétits et des pulsions si refoulées qu’elles ne demandent qu’à remonter à la surface dans toute leur splendeur. Seulement, pour ça, il faudrait que tu te laisses un peu aller.
Rachel se sentait littéralement perdue et désorientée. Elle chercha du regard un soutien vers son fiancé, brièvement Sa présence rassurante lui donnerait la force de revenir à la réalité, d’échapper au magnétisme de cette fille. Mais, étrangement, ce fut le contraire qui se produisit. Celui-ci observait la scène d’un air détaché et ennuyé. Évidemment, tout ce qu’elle faisait, contrairement à lui, n’était que futilité et mission sans importance. Cela l’agaça prodigieusement. Blessée dans son orgueil, elle revint vers Christine et osa soutenir son regard jusqu’au bout. Celle-ci détourna ses yeux pour, finalement, les plonger dans son décolleté d’un air contemplatif. Elle savait reconnaître une belle femme et le lui prouver sans détour. Son envie d’elle était si franche et flatteuse qu’elle lui donna brusquement de l’assurance. Même si c’était une femme, voilà quelqu’un qui lui donnait de l’importance et la mettait sur un piédestal. Du coup, elle se sentit audacieuse et entra dans le jeu de Christine.
- Comment deviner quelle genre de femmes je suis sans me connaître intimement ? Sans partager la vie ou le lit de quelqu’un, il est impossible de savoir à l’avance si elle est froide ou bouillante, timorée ou imaginative, n’est-ce pas ?
Christine aima sa répartie. Elle sourit avec plaisir, se délectant de cette petite joute verbale et érotique.
- Avec moi, tu serais bouillante. Et très imaginative parce que je te mettrai dans un tel état d’excitation que tu oublieras toute pudeur et toute morale. Le sexe sous toutes ses formes. Sans tabous et sans limites. Parce que je sais m’y prendre pour détecter et réveiller les pulsions les plus secrètes chez une femme. Tiens, là, je pourrai te prendre par la main et te ramener très vite chez moi. Mon studio est à cinq minutes d’ici. Et je te ferai l’amour comme aucun homme ne te l’a fait, très longuement, en alternant passion et douceur, violence et raffinement, pour jouer de tes sens et de tes envies, jusqu’à ce que tu me supplies de continuer encore et encore. Alors, cela te dit ?
Rachel se sentait oppressée. Elle demeura sans voix. Elle se voyait battue à son propre jeu, celui de la provocation qui n’était pas décidément son fort. Mais, pire, cette fille l’acculait à une franchise sur ses propres désirs qui lui faisait perdre pied.
- Juste cinq minutes, Rachel, et tu connaîtras l’expérience la plus torride de ta vie, insista la fille sans la lâcher du regard. Dis-moi ce que représente cinq minutes dans toute une vie ? Cinq minutes et après je te ferai des trucs que tu n’oserais même pas imaginer dans tes rêves les plus fous, et je suis certaine que tu aimerais tellement ça que je serai obligée de sortir mes jouets les plus performants pour t’amener toujours plus loin.
Rachel avait de plus en plus de mal à respirer. Elle ignorait de quelle manière réagir. Elle savait qu’elle n’allait pas accepter, parce qu’elle n’avait pas envie et qu’elle était en mission pour les forces de l’ordre. Se montrer trop consentante réduirait à néant ses objectifs, elle devait au contraire se montrer effrayée pour voir jusqu’où irait cette femme pour parvenir à ses fins. Mais, pourtant, elle restait incapable de trancher d’un simple « non » catégorique. Cette fille avait l’art d’enflammer l’imagination et de pousser à la tentation. Elle repartit à l’attaque.
- Au fond, Rachel, qui es-tu exactement ? Une femme trop coincée et trop prudente pour sortir des sentiers battus ? Ou une femme qui n’a pas peur des risques et qui va de l’avant ?
Cette phrase la ramena cruellement aux perpétuels reproches de Julien. Qu’elle était si prévisible et raisonnable que cela en devenait ennuyeux… Discrètement, elle tourna la tête vers lui. Le salop ne prenait même pas la peine de la surveiller, blaguant avec une jolie serveuse si peu habillée qu’elle en paraissait presque nue. D’ailleurs, pourquoi perdrait-il son temps à la surveiller alors qu’elle était limitée à une enquête sans intérêt. Et que pouvait-il lui arriver puisqu’elle fuyait justement toutes sortes de menaces et d’imprévus ! Par le dédain de son fiancé, elle se sentit encore plus humiliée. C’est à ce moment que l’idée de lui donner une leçon et d’éveiller son intérêt émergea dans son esprit. Elle était trop raisonnable et prévisible ! Et bien elle allait lui faire regretter ses paroles, lui prouvant le contraire tout de suite ! Déterminée, rageuse, elle planta sans complexe son regard dans celui de Christine.
- Je suis dans la seconde catégorie, celle qui n’a pas peur des risques. Mais qui, avant de sauter dans le vide, a besoin de réflexion, de prendre son temps, qui calcule et jauge…
Christine se pencha sur elle, s’arrangeant pour la frôler. Elle murmura :
- Tu as tout à fait le droit d’être indécise. A moi de te persuader que tu as fait le bon choix et que tu ne le regretteras pas… Laisse-moi être cette première femme…
- Si j’ai le libre-arbitre, d’accord…
- C’est toi qui décide…
Puis elle se rapprocha encore, lui glissant à l’oreille…
- Prenons ma voiture, elle est à deux pas d’ici… Je ne veux surtout pas te perdre, nous le regretterions toutes les deux toute notre vie… Allez, viens…
Elle lui prit la main et l’entraîna dehors en slalomant souplement entre les tables. Au passage, Rachel jeta un regard plein de défi à son fiancé qui, de surprise, faillit en renverser son verre. Il se dressa d’un bond comme si un serpent venait de se glisser sous sa chaise, régla sa note au bar en criant après le barman le plus proche qui était occupé avec d’autres clients. Le temps de payer et de courir dehors, il avait perdu la trace de sa fiancée. De rage, il balança un coup de pied dans une poubelle.
- Et merde ! Rachel, qu’est-ce que tu fous ?
Au hasard, il partit en courant vers la plus proche ruelle.
Rachel s’installa dans la voiture stationnée un peu plus loin, une C2 en piteux état. Christine avait déjà mis le contact comme si elle avait le feu aux fesses, démarrant en trombe et roulant aussi rapidement. Rachel se sentait moins rassurée et déterminée. Nerveusement, elle ne cessa de jeter des coups d’œil sur les rétroviseurs, cherchant la trace d’une voiture qui les suivrait. Rien. Leur départ du bar avait été si soudain que Julien avait été pris de court, dans l’impossibilité de les prendre en filature. D’ailleurs, n’était-ce pas de sa faute ? S’il avait été plus vigilant et moins désinvolte, elle n’en serait pas là… Elle regrettait déjà son audace. Qu’est-ce qui lui avait pris ? Que voulait-elle prouver ? Elle tenta de se rassurer en se disant qu’elle était de toute façon tout à fait apte à se défendre toute seule. Une prise de ji-jitsu et elle plaquerait Christine au sol avant qu’elle ne dise ouf. Si elle se montrait trop entreprenante. Au bar, elle en avait oublié que cette fille pouvait être violente et dangereuse, si les accusations étaient vraiment réelles… Hélas, elle n’eut pas le temps de se poser d’autres questions. Comme l’avait dit auparavant Christine , son appartement était à cinq minutes du bar. Durant tout le trajet, les yeux de Christine n’avaient cessé de briller dans la pénombre, avec la même intensité qu’une louve à l’affût. Elle en était si déconcentrée qu’elle rata sa manœuvre pour se garer, cognant légèrement le véhicule de devant. Cela lui arracha un rire nerveux avant quelle ne se dirige vivement vers l’entrée de son immeuble, suivie par une Rachel beaucoup moins pressée. Elles prirent l’ascenseur et Christine profita de la promiscuité de l’endroit pour s’approcher et l’embrasser tendrement sur la joue.
- Tu es adorable ! Une vraie petite fille modèle dans cette tenue.
Christine logeait au dernier étage. Elle ouvrit non sans difficulté la porte tant ses mains tremblaient d’excitation. Elles se glissèrent dans l’appartement. Avec un petit cri de joie, la propriétaire des lieux se jeta sur son canapé, prenant une allure détendue et lascive en contemplant son amie. Elle se mit à l’aise, ôtant ses chaussures, aussi décomplexée et pleine d’assurance, tout le contraire de Rachel qui, gauche et nerveuse, tirait sur les pans de sa jupe qu’elle trouvait brusquement trop courte, ne sachant quelle contenance prendre.
Elle vit un semblant de sourire se profiler sur les lèvres de Christine. Un sourire moqueur, prétentieux et sournois, qu’elle détesta aussitôt.
- Viens t’asseoir à côté de moi, je ne vais pas te manger, dit-elle avec ironie.
Là, rien n’était moins sûr, et Rachel déposa donc son sac à main avec une attention presque religieuse. A l’intérieur, il y’ avait son arme, Le SIG SAUER SP 2022 , 9 mm parabellum, dont la présence à proximité la rassurait quelque peu. Mais pas suffisamment pour se détendre, et elle cogna bêtement sa main droite sur une étagère en voulant se tourner. Christine entendit son soupir de douleur et s’avança vers elle, pour lui prendre la main, ce qui eut l’air d’énerver Rachel un peu plus.
- C’est rien, je suis juste maladroite.
Christine retint les doigts meurtris dans les siens et attendit que Rachel ose enfin croiser ses yeux d'un air penaud.
- Tu sais, tu devrais vraiment te détendre davantage. Apprendre à te sentir mieux dans ton corps.
Rachel essaya de soutenir son regard, de relâcher ses épaules et de se montrer plus à l’aise, mais elle n’en parut que plus maladroite et plus attachante. Christine libéra la main de Rachel et se positionna derrière elle, lui massant légèrement la nuque, sans aucune raison. Rachel poussa un petit soupir de souris effrayée.
- N'aie pas peur, c'est juste un massage.
Mais Rachel ne pouvait pas s'empêcher de rentrer les épaules avec inquiétude, crispée et tendue à s'en faire mal. Surtout qu'en tournant la tête elle constata avec effroi que Christine venait d'ôter son débardeur, comme si celui-ci lui brûlait la peau. Elle aperçoit brièvement des seins splendides, fermes et insolents, une vision troublante qu'elle fuit en détournant le regard avec trop de hâte. Une fuite qui arracha à Christine un sourire satisfait.
- T'as vraiment un problème avec ton corps, la gronda t-elle doucement.
Pourtant, tu devrais au contraire le mettre en valeur, belle comme tu es...
Elle lui prit la main et la fit se placer de profil devant elle.
- Et tu as l'air trop sérieuse et coincée avec tes lunettes et tes cheveux attachés comme ça ! Libère-toi un peu.
Rachel, prise au dépourvu, émit un râle surpris lorsque Christine lui retira ses lunettes, libérant en même temps ses cheveux qui tombérent en cascade rebelle. Les yeux brillants, Christine la contempla avec satisfaction. Puis, d'un geste parfaitement naturel, elle déboutonna le chemisier de la jeune asiatique , l'ouvrant de chaque côté des épaules graciles, lui dénudant le buste entièrement.
Sans tenir compte de ses protestations.
- Rachel, cesse de paniquer, je ne vais pas te violer...
Justement, cela Rachel n'en était pas sûre. Mais, après tout, cette situation était la meilleure solution pour démêler cette affaire, savoir jusqu'où la troublante enseignante était prête à aller pour arriver à ses fins. Alors, refoulant son appréhension, elle se laissa faire. Et se contenta d'émettre un râle surpris lorsque Christine passa avec douceur la main sur son ventre nu, lui emprisonnant la taille alors qu'elle voulut reculer.
- Mais que faites-vous ? s'affola t-elle.
Les yeux brillants, Christine la contempla avec satisfaction. Sa façon de couver des yeux sa poitrine était encore plus révélatrice qu'une caresse.
- Rien, ma jolie, ne t’inquiétè pas... Je te prépare juste pour un massage dont tu me diras des nouvelles ! Allez, laisse-toi faire.
Voix rauque qui trahissait son émoi. Puis, sans la moindre raison, elle se colla étroitement contre elle, frôlant insidieusement leur poitrine l'une contre l'autre, et elle y serait arrivée de façon beaucoup plus précise si Rachel ne s’était tournée aussitôt pour juste exposer son dos nu. Elle s’étendit vite sur la moquette, sur le ventre. Christine se positionna sur elle, au-dessus des fesses, et commença à la masser. D’abord les épaules, ensuite le haut du dos. Ses mains étaient fraîches, douces, rampaient délicatement sur la peau, avec des doigts habiles qui s’enfonçaient et malaxaient sur tout ce qui offrait une cavité, un pli, sans épargner la moindre surface. Rachel, malgré elle, ferma les yeux, se décontracta, exhalant un inaudible râle de plaisir.
Son corps à demi-nu reposait voluptueusement, souple, à la peau satinée, au dos cambré, ses longs cheveux noirs formant un manteau sombre autour de sa tête alanguie, tranchant sur le blanc immaculé de la moquette.
Elle était belle de grâce et d’une naïve sensualité, abandonnée, offerte…
Mais un repos de courte durée lorsque Christine vint l'embrasser sur la joue, cherchant doucement sa bouche, qu'elle lui refusa en tournant la tête de l'autre côté.
- Non, Christine, pas ça !
- Comme tu veux, c'est toi qui choisit ! la rassura Christine d'une voix caverneuse.
Mais pourtant ses actes démentaient ses paroles. Elle se redressa d'une souple détente et, avant que Rachel comprenne ce qui lui arrivait, se vit délester de sa jupe avec une vitesse effarante. Lorsqu'elle voulut se retourner pour protester, Christine se laissa retomber sur elle, la bloquant sous son poids. Puis, avant qu'elle ne reprenne ses esprits, la taquina du bout de la langue, se promenant au creux de ses reins, remontant le long de sa colonne vertébrale
jusquà sa nuque qu'elle lècha tendrement. Une caresse que Rachel laissa faire, mais elle se tendit comme une branche prête à se rompre, comme tétanisée. La gorge nouèe, elle sentit la panique la gagner.
- Christine, arrête, je ne suis pas ce genre de fille !
- Quel genre ? Qui n'aime pas la vie et les plaisirs ? demanda Christine en continuant son massage sensuel.
- Si, j'aime la vie et les plaisirs comme tu dis, mais avec les hommes !
- Chut ! Ce sont juste des caresses, laisse-toi faire.
Jambes écartées au-dessus des cuisses de Rachel, elle se pencha sur elle, la serrant de plus en plus prés. Repartant à l'attaque, elle posa les lèvres sur sa joue avec une lenteur calculée, tandis qu'elle lui caressait doucement les hanches de chaque côté. Elle lui donna de petits baisers tendres, se rapprochant à chaque fois un peu plus de sa bouche.
- Que ta peau est douce, s'extasia-t-elle. Et comme j'aime son odeur, c'est divin...
Elle avait de plus en plus de mal à parler. Le feu aux joues, elle sentit sa vue se troubler tellement son désir était insoutenable. Ses seins tendus à lui faire mal montaient et descendaient nerveusement au rythme de sa respiration agitée. Déjà, elle sentait son sexe se lubrifier d'une insupportable excitation, une tension érotique comme elle n'en avait jamais connue... Et qui, bientôt, exploserait dans une débauche de sexe à faire pâlir de honte la plus gourmande des nymphomanes... Si cette ravissante créature exotique se laissait faire...
Devinant un début de réticence, Christine préféra renoncer provisoirement à ses lèvres pour lui agacer le pourtour de l'oreille, descendant ensuite le long de sa nuque en l'effleurant du bout de la langue, allant et venant jusqu'à ses fesses. Des initiatives heureuses qui électrisaient à chaque fois Rachel, surtout lorsque la femme s'attardait au creux de sa cambrure, zone érogène qu'elle se régalait à exploiter.
Devinant que la jeune femme n'était pas insensible à ses attouchements, elle s'aventura à la retourner, l'obligeant à se redresser face à elle. Rachel, raide comme un piquet, fit preuve d'un peu de résistance, mais pas suffisamment pour la décourager.
Avant qu'elle puisse réagir, Christine l’enlaça, se serrant voluptueusement contre elle, saisissant entre ses mains le visage splendide de la jeune asiatique.
- Bon sang, Rachel, comme tu es belle, et comme tu me plais...
Plus d'ironie. Elle la fixait avec une soudaine gravité, coulant ses mains le long des hanches et, sournoisement, s'arrangeait pour frôler doucement avec ses avant-bras l'extrémité de chaque sein.
Rachel battit des cils en rougissant brusquement, autant troublée par le compliment que par cette caresse déguisée. Profitant de son avantage, Christine chercha encore fiévreusement sa bouche que Rachel lui refusa en détournant la tête. Comme elle voulait la repousser, Christine accentua sa pression contre elle, comme si sa vie en dépendait. Elle la maîtrisait, cherchant à lui communiquer son désir par ce contact étroit, et c'était là pour Rachel, experte en self-combat, une étreinte qu’elle pouvait tout à fait retourner à son avantage. Pourtant, elle s’en sentait incapable…
Comme si son cerveau était tétanisé, aucun réflexe ne lui revenait. Aucune énergie, elle n’avait plus rien… Sauf une insidieuse envie de se laisser aller, de s’abandonner, d’être un instrument de plaisir totalement docile. Elle ne comprenait pas. Comme si le désir ardent de cette femme lui communiait toute sa flamme, un poison fatal qui charriait dans ses veines un autre sang plus bouillonnant et diffus, une traître faiblesse qui l’envahissait, la possédait, endormant tout esprit de combativité. Pour la forme, elle réagissait, se crispait, se bloquait, mais sans cette volonté de prendre le dessus en un tour de main. Elle n’avait plus de force et de volonté, se laissant manipuler, laissant la langue et les mains de Christine parcourir son corps avec une sauvagerie endiablée, multipliant les caresses avec une ardeur accrue. Elle savait s’y prendre pour la désorienter, ne lui laissant aucun répit, cherchant à tout prix à la dominer. Elle la dévorait de la tête aux pieds, tantôt avec volupté ou sauvagerie, se délectant comme une affamée de chaque parcelle de sa peau.
Jamais personne ne s’était délectée de son corps avec une telle envie furieuse, savourant goulûment chaque parcelle de peau qu’elle dévoilait. Ses coups de langue étaient comme des ondes électriques, brûlant sa peau,
finissant d’enflammer ses sens. Christine s’attarda sur ses seins, amusée et excitée de les sentir si sensibles, taquinant les pointes qui ne cessaient de se dresser.
Rachel était consciente de sentir sa respiration s’accélérer, de mollir et frémir d'une trop agréable façon, mais elle ne pouvait rien pour refouler toutes ces nouvelles sensations qui la gagnaient sournoisement.
Elle rejetta sa tête en arrière dans un mouvement d'abandon.
Et, enfin, avec un râle éperdu, elle finit par se laisser aller totalement. Se sentir si fragile, si vulnérable, comme un jouet docile prêt à se laisser plier à tous les caprices d’une lesbienne déchaînée, agissait comme un puissant aphrodisiaque. Elle se laissa donc aller totalement à cette multitude de sensations que cette passivité imposée lui procurait.
L’attrait de l’abandon, d’être esclave, faible et soumise, de ne rien contrôler, offerte aux envies de sa partenaire.
Tout donner.
Christine était réellement une amante expérimentée, elle savait exactement où étaient les zones érogènes de sa jeune maîtresse, son corps n’aurait bientôt plus aucun secret pour elle, se livrant corps et âme. Maintenant que Rachel ne lui résistait plus, elle ne souhaitait pas aller trop vite, voulait l’entendre gémir de plaisir au fur et à mesure qu’elle faisait monter la température de plusieurs degrés. Et, cette fois-ci, lorsqu'elle prit possession de sa bouche, Rachel ne se détourna plus.
Leurs lèvres se joignirent enfin, se découvrant d'abord timidement, avec une telle tension érotique qu'elles haletaient toutes les deux.
Avides l'une de l'autre, leurs bouches s'ouvrirent encore plus, mêlant leur langue avec une impatience grandissante, se butinant avec ravissement, se relançant avec une passion sauvage.
Comme îvre, Rachel se laissa guider lorsque sa partenaire la prit par la main et l'entraîna dans sa chambre. Le ventre noué par l'excitation, elle jeta un regard perdu sur le grand lit qui les attendait toutes les deux, sachant trés bien ce qui allait arriver lorsqu'elles s'y abandonneraient. Une appréhension la saisit, une peur presque religieuse, celle de transgresser un plaisir interdit, de franchir une ligne qui risquait de bouleverser à jamais son orientation sexuelle. Christine devina sa crainte et, sans lui lâcher la main, la tira vers le lit. Rachel lui adressa un regard suppliant, apeuré, et résista doucement en se sentant attirée vers le lit.
- Non, Christine, je t'en prie, il ne faut pas... gémit-elle faiblement.
Secouée de tremblements nerveux, elle se sentit perdre pied, oppressée par une tension si forte que la respiration lui manquait. Christine tremblait aussi, mais d'une excitation incontrôlable, si vive qu'elle avait l'impression de perdre la raison, ne vivant que pour cette pulsion animale qu'elle voulait à tout prix assouvir comme une folle avec cette délicieuse asiatique, pour l'initier à ses jeux les plus ardents.
A SUIVRE... Ou la volcanique et experte Christine, à force de ténacité, va éveiller des envies refoulées chez la prude Rachel, les enflammant dans des actes d'un lesbianisme torride... Quand une femme trop raisonnable et prévisible se lâche enfin...
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Bonne lecture...