Divines et Innocentes

Divines et Innocentes

La nuit de Lesbos.

 

D'origine chinoise, Mélanie mène une vie sage et rangée auprès de ses enfants et de son mari, dans une triste routine qui lui semble normale, comme l’exigent ses croyances catholiques et son éducation pieuse. Une nuit, à titre exceptionnel, elle est invitée à une grande soirée mondaine, fréquentée principalement par la communauté homosexuelle. Mélanie y fera la connaissance de Catherine, militante lesbienne exaltée, qui tombera follement amoureuse d’elle. 

 

A son tour, Mélanie finira par succomber à cette passion dévorante, une liaison qui ouvrira de nouvelles perspectives dans la vie terne de la jeune femme, lui redonnant goût à une liberté trop vite perdue. Elle en négligera son rôle d’épouse et de mère, affichant vite un besoin d’indépendance, mais assumant plus lentement son homosexualité, un choix difficile qui ne sera pas sans conséquences…

 

Se tenant par la main, le cortège extravagant, regroupant toutes sortes de personnages hilares et extravagants, continue de courir en riant, longe les haies de palmiers, saute les barrières de fusains panachés, dévale les marches qui mènent à la piscine. De nombreuses personnes s’y baignent déjà, s’éclaboussant avec joie, les invitant à les rejoindre.

Indifférente, la farandole rejoint l’immense villa de style colonial, pénétrant par une entrée annexe, pour se perdre dans d’interminables couloirs. Mélanie est essoufflée mais, entraînée par la vague humaine, est obligée de suivre. Dans un virage à angle droit la file se déporte, Mélanie lâche prise et se retrouve éjectée sur le côté. Elle évite de justesse la chute brutale grâce à Catherine qui la retient. Le temps de se retourner et déjà le cortège a disparu, les rires se font plus lointains. Toutes les deux perdent tout sens de l'orientation, alternant salles et pièces d'une immensité majestueuse. Un grand hall, au tapis rouge, offre une débauche de lumière et de couleurs. Des galeries de tableaux, des salons d'apparat aux lustres immenses et aux parquets brillants comme des miroirs, tout est luxe et grandiose. Malgré son appréhension, Mélanie éprouve un sentiment d'excitation. C'est la première fois qu'elle se retrouve dans un tel endroit, elle qui mène d'habitude une vie si calme et rangée avec mari et enfants. Cela la change de ses habitudes, mais elle se sent si naïve, impressionnée, démunie, confrontée à une univers flamboyant qui lui donne le vertige. Dans un couloir, elles passent devant un grand miroir qui  renvoie une image qui n'est pas pour la rassurer : la sienne, gracile et menue, fragile, vêtue un peu trop sagement pour ce genre d'endroit qui dégage une frénésie sexuelle assez étouffante. Et celle de Catherine, beaucoup plus grande, à la crinière blonde sauvageonne, résolue et espiègle, longues jambes laiteuses et musclées totalement nues, avec ses seins lourds qui oscillent à chacun de ses pas. Elles sont si différentes, d'un univers littéralement opposé. Mais, pourtant, cette nuit, elles sont ensemble, main dans la main, réunies par on ne sait quel coup du destin, à vouloir retrouver leur chemin. Un destin qui s'acharne quand  elles se retrouvent seules dans une grande chambre luxueuse, sans trop savoir comment elles ont pu atterrir ici.

 

Et bien, charmant programme, toute seule avec toi dans une chambre !

 

Mélanie, confuse, ne dit rien. Elle trouve la situation embarrassante, déplacée même…   Catherine, au contraire, semble carrément se satisfaire de la situation.

 

Mélanie tourne vite la tête pour dissimuler son embarras.

 

-  Bon, on ne va pas s’éterniser ici.

 

Elle fait mine de quitter la pièce mais Catherine la retient avec fermeté.

 

Attends, rien ne presse. Reprenons notre souffle.

 

Soumise, Mélanie lui obéit. Elle se sent étrangement nerveuse, sensible à la puissante aura sexuelle qui émane de cette femme.

 

Catherine possède une vitalité sauvage qui semble crépiter de tous les atomes de son corps, comme une surcharge électrique. Elle se déplace avec assurance, la guidant d’emblée vers un canapé. Aucune résistance n’est possible. Tout chez elle est autorité, arrogance aussi, épaules en arrière pour mettre en évidence ses seins lourds qui oscillent de manière aguichante, et tête haute. Elle est peu vêtue, moulée dans une courte robe noire qui souligne toutes les courbes de son anatomie. Elle est presque indécente, sexy, et Mélanie constate brusquement avec effroi qu’elle est en train de la déshabiller des yeux comme un homme le ferait, avec désir. Elle se sent très attirée par cette femme et cette constatation lui coupe soudain les jambes. Elle vacille, prise d’un vertige. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive, bouleversée par une intense émotion qui l’étreint et la fait suffoquer. La tête lui tourne, elle ne tient pas l’alcool qui fait apparemment mauvais ménage avec son tempérament trop émotif. On ne l’y reprendra plus. Puis le temps est lourd, une chaleur étouffante, presque orageuse…Catherine la regarde avec inquiétude, s’arrête à son tour. Elle est pleine de compassion, aussitôt protectrice. Avec douceur elle la prend par les épaules pour la soutenir et la fait asseoir sur le canapé. Mélanie, affaiblie, se laisse faire, ayant du mal à retrouver son souffle. Catherine pousse un soupir exagéré.

 

- Il fait trop chaud. On suffoque. Il faut se mettre à l’aise.

 

Le plus naturellement du monde elle défait un à un les boutons de sa robe jusqu’au nombril. Elle demeure ainsi, à demi-nue, sans le moindre complexe. Elle a une poitrine magnifique, lourde et ferme, d’une blancheur de porcelaine. Mélanie, troublée, baisse vite les yeux.

 

- Tu devrais en faire autant, tu te sentirais mieux.

 

Mélanie secoue négativement la tête.

 

Catherine n’en tient pas compte.

 

- Ne fais pas l’idiote. Je vais t’aider.

 

Et sans attendre son approbation lui dénoue la ceinture de sa robe. Le premier réflexe de Mélanie est d’avancer ses mains pour l’empêcher de continuer, mais Catherine lui saisit les bras avec fermeté.

 

- Laisse-toi faire.

 

Mélanie se crispe, mais laisse retomber lentement ses bras le long du corps, docile… L’autorité de cette femme la laisse sans force, elle se sent encore trop affaiblie pour lui résister. Catherine écarte d’une main fébrile les pans de sa robe, la tenue de soie glisse sur des épaules dorées, dévoilant la troublante nudité d’un petit sein pointu. Elle finit son geste en tremblant brusquement. Les seins sont parfaits, accrochés hauts, tendres et délicats avec leurs pointes érigées qui ressemblent à des petits boutons de rose. Ils sont si attirants qu’elle en a des picotements au bout des doigts. Elle a du mal à ralentir les battements désordonnés de son cœur, le sang se met à circuler plus vite dans ses veines, le désir la brûle d’un coup, aussi vite qu’une allumette que l’on gratte pour en faire jaillir la flamme.

 

- Tu es vraiment très jolie, dit-elle d’une voix un peu trop oppressée.

 

Elle la saisit par la taille et lui demande de se mettre en position tailleur. Mélanie obéit, un petit sourire nerveux sur les lèvres. Cette position lui fait écarter les jambes, ce qui fait glisser la robe sur ses cuisses, les dévoilant jusqu’à la limite de l’aine. Vite, elle veut rabattre son habit sur les genoux, mais Catherine arrête son geste en posant doucement sa main sur le bras qui s’est avancé.

 

- Reste comme ça ! souffle t- elle d’une voix chaude.

 

Elles restent assises en tailleur l’une en face de l’autre, si proches que leurs genoux se touchent. Catherine cède à la tentation, pose une main légère sur une cuisse. Mélanie sursaute violemment, comme piquée à vif. Catherine n’en comprend pas la signification et, prudente, retire sa main. Elle préfère lui caresser du bout des doigts le visage.

 

- Ne trouves-tu pas cette situation très troublante, dit-elle d’une voix rauque. Nous sommes presque nues, l’une contre l’autre, dans la chambre d’une somptueuse villa qui brûle d’une fièvre érotique avec toutes ces femmes qui font la fête et se draguent ouvertement. C’est si magique… On pourrait nous prendre pour deux lesbiennes qui se cachent pour s’aimer.

 

Confuse, Mélanie esquisse un pâle sourire en hochant timidement la tête. Catherine continue de caresser avec passion chaque trait du visage, la dévorant des yeux. Elle l’attrape par les cheveux avec douceur et l’attire à elle, approchant son visage du sien.

 

Elle semble fascinée par la sensualité enfantine des lèvres satinées qui, tout prés, frissonnent, comme une invitation. Catherine ne peut y résister. Elle presse sa bouche contre la sienne. Mélanie gémit, puis se détourne avec brusquerie.

 

- Je ne peux pas… Mon mari n’est pas loin, je ne l’ai jamais trompé…

 

Ses pensées sont si désordonnées qu’elle ne sait plus quoi dire.

 

- N’aie pas peur… la rassure Catherine.

 

Elle essaie une nouvelle tentative. Elle lui dépose un baiser sur la joue, glisse dans le cou où là, malgré elle, Mélanie penche la tête en arrière, comme pour lui faciliter le passage.

Catherine en profite pour couvrir sa gorge de baisers enfiévrés, s’y attardant longtemps avant de remonter jusqu’au menton, puis à la bouche. Nouveau refus. Alors Catherine repart à l’attaque en privilégiant la gorge mais, cette fois-ci, va ensuite du menton jusqu’au jusqu’au lobe de l’oreille qu’elle se met à mordiller délicatement, léchant d’une langue aiguë le pourtour. Mélanie frissonne de plaisir, sans pouvoir se retenir. Sa respiration s’accélère lorsque Catherine revient lentement à sa bouche, lui taquinant les lèvres du bout de la langue. Cette fois- ci, elle ne se dérobe plus et, ayant brusquement du mal à respirer, entrouvre les lèvres. Elle gémit lorsqu’une langue agile force immédiatement la barrière de ses dents pour explorer goulûment l’intérieur de sa bouche. Elle accueille le baiser avide avec un soupir désemparé, répond malgré elle aux sollicitations de la langue qui vient s’enrouler autour de la sienne dans un contact délicieux.

 

Une intense excitation la prend par surprise, un trouble inconnu dont la violence l’émeut et l’effraie à la fois. Les lèvres qui l’assaillent avec passion sont douces et pleines, la langue qui la relance a une saveur piquante. Jamais elle n’aurait pensé qu’un baiser féminin pouvait être aussi électrisant, aussi grisant, comme le plus enivrant des nectars. Elle se sent fondre de l’intérieur, stupéfaite de ne plus maîtriser son corps. Elle continue de répondre au baiser, d’abord timidement, et se met progressivement à respirer de plus en plus fort, inconsciente de se coller brutalement à sa partenaire, suspendue à son cou, lui caressant la nuque. Leur baiser s’est accéléré, plus fougueux, plus gourmand, et les fait haleter de désir. Catherine glisse ses mains sur les épaules, caresse la peau nue, cherche les seins dont les pointes se dressent aussitôt dans les paumes de ses mains. Mélanie émet un petit miaulement de surprise, sursaute violemment en écarquillant les yeux avec égarement. Elle frissonne de la tête aux pieds avec un râle éperdu tandis que Catherine se penche plus bas, couvrant de nouveau le cou de baisers intenses, la gorge, avant de lécher à coups de langue affamés la magnifique poitrine qui s’offre gonflée à elle.

 

Mélanie pousse un cri stupéfait, presque animal, et cambre violemment le dos en levant ses seins vers la bouche experte qui l’embrase toute entière. Elle prononce des paroles sans suite, gémit, murmure des encouragements et des plaintes, perdant la raison et le contrôle de son corps. Impitoyable, Catherine continue de sucer et mordiller délicatement les tétons dressés, saisissant entre ses lèvres les pointes pour les picorer avec une dextérité inouïe. Mélanie se laisse étendre sur le dos, entraînant sa compagne dans sa chute, oscille sous elle, noue ses jambes autour de sa taille, l’enserre énergiquement. Elle ne se reconnaît plus, elle qui a toujours été une personne réfléchie, sage, raisonnable, trop raisonnable…

Elle n’existe plus que pour cette ardeur qui la consume, lui fait faire toutes les folies, lui permet toutes les audaces. Du corps de sa partenaire irradient des ondes lascives qui lui communiquent toute sa fièvre, toute sa volupté.

Jamais elle n’aurait pensé qu’une femme puisse être aussi sensuelle et aussi désirable, la mettant dans tous ses états. Elles s’enlacent étroitement, roulent l’une sur l’autre. Elles se retrouvent à la même hauteur, et lorsque Catherine relève le visage pour la regarder, Mélanie la bâillonne de nouveau avec ses lèvres. Elle est gourmande de baisers, et retient ainsi prisonnière sa partenaire pour lui éviter d’aller plus loin. Elle n’est pas prête, pas encore. L’image de son mari vient de la rappeler à l’ordre, c’est un homme bon et généreux qui ne mérite pas cette odieuse trahison. Elle s’est déjà laisser aller au flirt, c’est plus que suffisant, son éducation et sa situation lui interdisent d’aller plus loin. Cette fougue la terrifie, elle n’a jamais connu ça.

 

Tout va trop vite, il faut qu’elle se reprenne. Mais cette femme embrasse divinement bien, et ses caresses, ses caresses… De nouveau, elle est entraînée par un tourbillon trop impétueux pour lui résister. Sa raison vacille. Le goût de cette bouche si appétissante qui ne cesse de la relancer attise un désir encore plus violent. Elle se laisse emporter. Leur baiser dure une éternité et c’est Catherine qui, hors d’haleine, y met fin la première. Mélanie proteste avec un petit gémissement de frustration. Elle aurait voulu que cet instant ne s’arrête jamais. Catherine lui passe les mains dans les cheveux, les caresse, avant de lui relever la tête. Ses yeux sont brûlants d’une passion dévorante.

 

- Mélanie, comme tu me plais ! Mon Dieu, comme tu me plais ! Tu es tellement belle !

 

Mélanie est profondément émue, jamais on ne l’a contemplé avec un tel désir, jamais on ne lui a parlé avec une telle extase. Elle aussi se met à la dévisager avec admiration, brusquement fascinée par cette bouche pulpeuse comme un fruit exotique qui, si prés, est une irrésistible tentation. Jamais elle n’a vu des lèvres aussi délicieusement charnues, cette bouche lui paraît la plus belle et la plus attirante de toutes. De nouveau, elle sent son cœur défaillir, son corps s’enflammer, transportée par cette même sensation inconnue, un mélange de curiosité intense et de fougue bouillonnante qui lui donne envie d’aller jusqu’au bout. C’est là un élan spontané et irrationnel contre lequel elle ne peut rien, comme si son corps avait sa propre vie et ses propres exigences. Sans réfléchir elle se jette dans les bras de son amie, cherche sa bouche. Leurs lèvres se soudent l’une à l’autre, fébriles, affamées, se dévorant avec une frénésie qui les fait gémir fortement. Leurs langues se trouvent aussi vite, entament une folle course poursuite, se sucent, s’entortillent, s’arrêtèrent un instant pour se lécher lentement et longuement avant de reprendre leur course effrénée. Pour l’embrasser, Catherine se couche sur elle, plantant un genou entre ses cuisses. Mélanie l’attire sur elle, forçant leur corps à entrer en contact étroit. Elle ouvre soudain les yeux et, comme revenant à elle, la repousse légèrement pour la regarder avec intensité.

 

- Catherine, tu me rends folle ! s’extasie-t-elle d’une petite voix tremblante.

 

Elle la fixe, grave, affichant une expression presque douloureuse.

 

Catherine, n’y tenant plus, plonge soudainement sa main dans l’entrejambe de Mélanie qui, sans qu’elle le veuille, écarte d’office les cuisses.

Là, sa chair est encore plus douce, ferme et veloutée, avec des muscles qui se raidissent nerveusement sous la caresse. Catherine prend un plaisir ineffable à laisser errer ses doigts à l’intérieur, poussant plus loin son exploration. Elle gémit de bonheur en constatant que sa petite culotte est déjà trempée.

Sadique, elle y appuie davantage la main, poussant sur le tissu humide qui se colle davantage sur le sexe trempé. Écartant délicatement le slip tout maculé, elle joint un instant sa bouche sur la toison pubienne avant de plonger dans l’orifice béant. Elle cherche du bout de la langue le clitoris qu’elle constate tout gonflé, dressé, raide et juteux. Elle se met à le titiller sournoisement tandis que son doigt joue toujours à monter et à descendre le long de son gouffre intime.

- Catherine, arrête… Arrête, je vais jouir !…

Le genre de phrase qui, au lieu de calmer les ardeurs, ne fait que les stimuler. Aussi, excitée comme une folle, Catherine active au contraire le mouvement de son doigt et la spirale de sa langue.

 

Mélanie crie, se cambre, appuie sur la tête de son amante comme pour échapper à l’orgasme inouï qui va la tétaniser. Brusquement, elle referme les jambes, emprisonnant la tête féminine entre ses cuisses qu’elle serre comme un étau. Elle s’empêche de jouir. Elle bascule sur le côté, entraînant Catherine avec elle, roulant l’une sur l’autre avec une passion désordonnée. Elles s’enlacent avec plus de fougue, leurs mains impatientes se glissent sous les vêtements. Soudainement, Mélanie est tétanisée par une peur presque religieuse, la peur de transgresser un plaisir sacré, interdit, lorsqu’elle sent le contact voluptueux de la chair féminine la pénétrer d’un indéfinissable bien-être, comme si sa chair était faite pour ces plaisirs là. Avec égarement, elle effleure la peau nue, si douce, si exquise qu’elle n’ose pas la toucher à pleines mains, par peur de s’y brûler, par crainte de franchir la ligne rouge, de sombrer corps et âme dans le plus irrésistible des tourments. Elle hésite à continuer, désorientée, lorsque des clameurs emplissent la nuit et se rapprochent. C’est un cortège de fêtards qui déambulent dans le couloir, bruyant et hystérique. Mélanie se lève vivement, remettant de l’ordre dans sa tenue. Elle a repris ses esprits, le charme est brisé. Elle n’ose pas lever les yeux sur Catherine lorsqu’elle lui parle d’une voix faible.

 

- Je suis désolée, cela n’aurait jamais dû arriver. J’ai trop bu, il faut oublier ce qui vient de se passer.

 

Catherine n’a pas le temps de réagir, séparée brusquement de Mélanie lorsqu’elle sort et se glisse dans la file de fêtards. Elle s’incruste entre deux garçons et disparaît. Un instant, Catherine reste là, abasourdie, se débattant comme une naufragée, prise dans un tourbillon d’émotions. Puis, sans qu’elle puisse les retenir, les larmes se mettent à ruisseler abondamment sur son visage. D’une main tremblante, elle les essuie, luttant pour les refouler. Elle inspire profondément et le chagrin qui figeait alors ses traits se métamorphose en farouche détermination. Elle n’a jamais baissé les bras, fonçant tête baissée pour remporter toutes ses batailles, et même si cette jeune femme l’a bouleverse et la désarme comme jamais personne ne l’a fait, elle n’abandonnera pas pour autant la partie.

A SUIVRE…

Mélanie va de nouveau  affronter la fougue et les appétits démesurés d’une femme folle amoureuse d’elle.

Puisant ses forces dans son amour pour sa famille et ses convictions hétérosexuelles, Mélanie va se révéler indécise et éperdue, se débattant comme une naufragée qui s’accroche à la raison.

Mais c’est sans compter sur l’impétuosité et l’acharnement de Catherine. Celle-ci va tenter de l’immerger dans son monde, entre voluptés et licences effrénées, là où plus aucune frontière n’existe…

 


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